Depuis le 1er janvier 2011 le calcul de la réduction Fillon est annuel. Il prend en compte les heures salariées et les salaires bruts depuis le début de l’année ou depuis la date de début d’activité.
En pratique ce calcul est effectué chaque mois pour la période commençant au 1er janvier (ou à la date de début d’activité si celle-ci est postérieure au 1er janvier) jusqu’à la fin du mois en cours. Il est ensuite tenu compte automatiquement des montants des réductions Fillon déjà décomptés sur les bulletins précédents. Cette méthode offre l’avantage d’éviter tout calcul de régularisation en fin d’année ou à l’occasion du départ du salarié.
En cas d’augmentation importante du salaire (présence d’une prime par exemple), il se peut que le calcul annualisé de la réduction Fillon pratique une reprise sur les réductions des mois précédents.
Dans ce cas le montant de la réduction Fillon s’inverse, il s’agit bien d’une reprise sur les réductions Fillon décomptées les mois précédents. Ce montant s’ajoute aux charges patronales.
Cette situation survient aussi lors du départ d’un salarié. La présence de l’indemnité compensatrice de congés et éventuellement de la prime de précarité (cas d’un CDD) augmente le salaire de l’employé sans augmenter le nombre d’heures salariées ce qui a pour effet d’augmenter le taux horaire effectif moyen sur lequel est calculée la réduction Fillon.
Il peut alors y avoir reprise totale ou partielle de la réduction Fillon des mois précédents.